Le métier de Psychomotricien
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Pour quoi ? Comment ? Pour qui ? : présentation générale du métier de psychomotricien
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Qu’est-ce qu’un Psychomotricien ?
Le métier de psychomotricien est un métier relativement moderne puisqu’il s’est développé en France surtout depuis les années 1950. Cette profession adopte une approche originale puisqu’elle perçoit l’humain comme un ensemble dont les deux parties -le corps et l’esprit- sont en interaction constante. L’esprit agit sur le corps et inversement, en clair le postulat de base qui fonde l’approche du psychomotricien, c’est qu’on ne peut comprendre le corps sans comprendre l’esprit. Partant de ce principe, le psychomotricien va étudier les signes corporels afin d’en déterminer l’origine neurologique, psychologique ou même affective.
En tant que professionnel de santé, l’objectif pour lui est de mettre au point un projet thérapeutique personnalisé qui s’adapte précisément aux problèmes rencontrés par le patient afin que ce dernier puisse retrouver entre autres, confiance en soi et connexion avec son corps.
Quels sont les moyens à disposition du psychomotricien ?
Les moyens utilisés sont aussi nombreux qu’innovants : l’expression corporelle et la relaxation par exemple, mais aussi l’expression théâtrale, les exercices d’orientation et de structuration spatiale ou encore la remédiation cognitive qui va pour sa part faire progresser le patient sur le plan de la mémoire, de l’attention et du raisonnement.
Ce métier est loin de consister en l’application de méthodes de manière mécanique : pour être efficace, le psychomotricien doit impérativement faire preuve d’empathie et plus globalement de qualités humaines afin de comprendre ce que ressent son patient. Ce n’est que de cette manière qu’il sera en mesure de s’adapter constamment aux nouveaux profils rencontrés et ainsi de proposer des solutions adaptées.
Quelles est la patientèle du psychomotricien ?
Le spectre de profils que le psychomotricien peut être amené à rencontrer est particulièrement large et éclectique, tant en termes d’âge que de pathologies. Chez les enfants, le psychomotricien s’occupe de tous les « dys » (dysorthographiques, dyslexiques, dyscalculiques, etc), des troubles liés à l’autisme ou encore des bébés prématurés. Il traite aussi les pathologies psychiatriques des adultes, telles que la schizophrénie, les troubles psycho traumatiques, psychosomatiques, mais aussi les patients souffrant de burn-out. Enfin, les personnes âgées touchées par des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson sont eux aussi susceptibles de recourir à ses services.
À NOTER : Toutes nos prépas médecine, de la plus longue à la plus courte, sont accessibles 100% par visioconférence.
Les études pour devenir psychomotricien
Pour les élèves de Terminale générale (ou des filières technologiques) qui ne suivent pas les enseignements scientifiques de spécialité indispensables à une admission dans la formation d’Audioprothésiste, mais aussi pour les étudiants déjà bacheliers et insuffisamment armés pour opérer une réorientation en 1ère année Audioprothésiste, Zêta École de Santé propose une formule de remise à niveau fonctionnant à temps partiel.
En parallèle des cours du lycée pour les uns, et de la validation de leur année à l’université pour les autres, les candidats suivent, à raison de quelques heures par semaine en fonction des compétences à acquérir, un cycle continu qui démarre le 3e lundi de septembre pour finir fin avril.
Comment entrer en formation de psychomotricien ?
Pour devenir psychomotricien, il faut décrocher le diplôme d’État (DE) de psychomotricien qui s’obtient après trois ans d’études dans un institut de formations de psychomotriciens. Il existe une quinzaine d’instituts en France et chaque institut organise son propre concours d’entrée en s’appuyant sur les programmes de première et de terminale à dominante scientifique. L’inscription à ces concours se fait sur Parcoursup et pour se présenter au concours d’entrée, un bac à orientation scientifique est quasiment impératif même s’il est clair que dans tous les cas la plupart des étudiants, et notamment ceux qui réussissent, passent le concours d’entrée après une année de préparation.
Sur le plan des épreuves, malgré la diversité des tests, on retrouve généralement une épreuve de biologie, une contraction de texte et parfois, des tests psychotechniques. A titre d’exemple, l’ISRP (Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice) qui constitue le plus important institut de formation de ce type en France, fait passer aux candidats un concours commun à ses trois campus (Paris, Vichy, Marseille) qui comporte une épreuve de français de deux heures ainsi qu’une épreuve de biologie de deux heures elle aussi.
Quel est le contenu de la formation ?
La première année de formation est plutôt théorique, vous suivrez des cours de psychologie, de neurologie, d’anatomie, de sciences sociales…Cependant, les instituts proposent aussi des enseignement pratiques pour vous familiariser avec le terrain. La deuxième année est centrée davantage sur les pathologies que les psychomotriciens seront amenés à traiter et là encore la dimension pratique n’est pas négligée puisque des stages sont prévus durant l’année.
Enfin, la troisième année est consacrée à la professionnalisation : l’accent est mis sur le développement de l’analyse clinique et plus généralement sur l’application des connaissances à des cas pratiques afin de permettre aux étudiants de commencer à exercer en pleine confiance et avec sérénité.
L’examen du diplôme d’État comprend des épreuves écrites, orales et pratiques, mais soyez certains qu’avec un travail sérieux pendant les trois années de formation, il n’y a aucune raison de s’inquiéter : la plupart des établissements affichent des taux de réussite au DE extrêmement élevés (98% pour L’ISRP sur les trois dernières années).